Introduction.
Pour consulter le texte complet Manuscrits (Extraits) L'Ancien testament
Le texte de base est le texte hébreu traditionnel, le texte massorétique du Codex de Léningrad (10e siècle apr. J.-C.) - Retranscrit avec un appareil critique par la Biblia Hebraica Stuttgartensia, 4e édition revue, 1990, Deutsche Bibelgesellschaft, Stuttgart -. C’est seulement en cas d’hésitation sur le sens, de corruption ou encore de formulation incompréhensible du texte massorétique que l’on a eu recours aux autres manuscrits hébreux, voire à la Septante (traduction grecque des 3e-2e siècles av. J.-C.) - Septuaginta, Alfred Rahlfs, 1935, 1979, Deutsche Bibelgesellschaft, Stuttgart - ou à une autre version ancienne, mais en privilégiant autant que possible le texte massorétique et en évitant les conjectures, c’est-à-dire les reconstructions du texte qui ne s’appuient sur aucun texte à notre disposition.
Un exemple avec Job 26.9:
«Il recouvre son trône en déployant sa nuée sur lui.» |
Son trône est le texte que portent le texte massorétique et la Septante. Il se dit en hébreu kiséh; une légère modification du texte hébreu (même consonnes mais autres voyelles, kèsèh) permet de lire «la pleine lune». C’est une conjecture qu’adoptent certaines versions françaises, mais pas la Segond 21.
Le Nouveau Testament
La plupart des versions françaises modernes s’appuient sur le texte, relativement proche, de deux manuscrits du 4e siècle apr. J.-C. (codex Sinaïticus et codex Vaticanus); ce texte, reflété par le Nouveau Testament grec dit de Nestlé-Aland - Greek-English New Testament, 9e édition révisée, 2001 (texte grec Novum Testamentum Graece, 27e édition), Deutsche Bibelgesellschaft, Stuttgart - , a bien sûr été employé par l’équipe de la Segond 21. Mais il existe aussi toute une série de manuscrits, dits majoritaires, qui sont généralement ignorés par les versions françaises modernes. La Segond 21 introduit, quand cela paraît pertinent, le texte de ces manuscrits majoritaires - The Greek New Testament According to the Majority Text, Zane C. Hodges & Arthur L. Farstad, 2e édition, 1985 Thomas Nelson Publishers - . Si un texte figure dans une tradition manuscrite mais pas dans l’autre, il est mis entre crochets.
Un exemple avec Galates 3.1:
«Galates sans intelligence! Qui vous a fascinés [pour que vous n’obéissiez plus à la vérité], vous aux yeux de qui Jésus-Christ a été décrit comme crucifié?» |
Pour que vous n’obéissiez plus à la vérité se trouve dans les manuscrits majoritaires et dans le codex Ephraemi rescriptus(du 5e siècle apr. J.-C.); ces mots sont toutefois absents du codex Sinaïticus et du codex Vaticanus, et ils sont donc mis entre crochets.
Quelques choix de présentation (Extraits)
Comme toutes les versions de la Bible, le texte biblique de la Segond 21 est découpé en chapitres et versets, mais il faut savoir que ce découpage ne figurait pas dans les manuscrits originaux, et il ne doit donc pas influencer outre mesure la compréhension.
Il est aussi utile de savoir que les manuscrits originaux ne faisaient pas la différence entre majuscules et minuscules. La présence ou l’absence de capitale, qui oriente inévitablement la compréhension en français, peut parfois être discutée. Le cas se présente notamment avec le mot «esprit», qui renvoie à l’esprit humain avec une minuscule, et à l’Esprit de Dieu avec une majuscule, alors que le texte original ne permet pas de faire la différence.
Par ailleurs, des titres ont été intégrés dans le texte biblique pour faciliter le repérage, de même que des références qui peuvent éclairer le sens du passage. Tout cela ne figurait pas dans les manuscrits originaux et peut être laissé de côté pour l’interprétation.
Des guillemets ont été ajoutés pour faciliter la compréhension du texte. Ils ne figuraient pas dans les manuscrits originaux et, parfois, pourraient être placés ailleurs. De plus, seuls deux niveaux de guillemets ont été intégrés («‘ et ’») alors que dans certains cas il en aurait fallu trois ou quatre. Les guillemets de deuxième niveau (‘ et ’) ont été insérés là où cela a paru le plus utile pour la compréhension (parfois au troisième niveau). Les guillemets fermants en début de paragraphe signalent que ce paragraphe poursuit un discours commencé plus haut.
Certains passages sont en italique:
○ il peut s’agir d’indication littéraires, de sortes de titres présents dans le texte hébreu ou grec (par exemple Psaume de David);
○ dans le Nouveau Testament, la plupart du temps, il s’agit de citations de l’Ancien Testament.
Deux sigles ont été insérés dans le texte biblique:
○ l’astérisque * signale que les mots qui suivent sont cités ailleurs ou citent un passage du même Testament;
○ les crochets [ ] encadrent un mot ou un passage qui est absent de certains manuscrits jugés importants.
Quelques choix de traduction (Extraits)
L’hébreu utilise plusieurs noms pour désigner Dieu. Les traductions suivantes ont été retenues:
○ Yhvh et Yah ont été traduit l’Eternel ;
○ ’Adonaï a été traduit Seigneur ;
○ ’El, ’Elohim et ’Eloha ont été traduits Dieu ;
○ Yhvh Tseba’ot, littéralement Yhvh des armées, a été traduit l’Eternel, le maître de l’univers (le mot armées désignant les divers éléments de l’univers en raison de l’ordre qui les caractérise);
○ Shaddaï a été traduit le Tout-Puissant.
Outils d'étude (Extraits)
Les notes textuelles
○ Directement liées au texte biblique Segond 21, les notes textuelles - précédées d'une lettre minuscule - signalent d'autres traductions possibles, précisent le sens des termes hébreux et grecs, indiquent une traduction plus littérale ou mentionnent des variantes (différence de texte) entre les manuscrits anciens.
○ ( ) dans les notes textuelles Segond 21, dans une traduction littérale, signale les mots sous-entendus dans le texte original.
○ héb. hébreu(x), hébraïque(s).